L'appel du message de Fatima

Carillon de Fatima

N°30 Appel du message de Fatima du 27/09/25

Apparition Audio début

Bonjour Sandra, et bonjour à vous tous, auditeurs de Radio Maria. Nous nous retrouvons pour cette émission sur l’appel du message de Fatima d’après les écrits de Sœur Lucie, depuis le Carmel de Coimbra au Portugal.

Prions le Seigneur, et notre Mère du Ciel, en union avec les pastoureaux de Fatima;

1 Notre père, 1 je vous salue Marie. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit…

Le 13 mai 1982, un an après l'attentat dont il a été victime sur la Place Saint-Pierre, St Jean Paul Il, pèlerin à Fatima, parlait du message confié par la Vierge Marie à Jacinte, François et Lucie. Il disait, si l'Eglise a accepté le message de Fatima, c'est surtout parce qu'il contient une vérité et un appel qui, dans leur contenu fondamental, sont la vérité et l'appel de l'Evangile lui-même.    Marie est venue à Fatima évangéliser notre siècle.

Lucie nous confie: Je m'adresse à ceux qui ont la foi, comme à ceux qui n'ont pas le bonheur d'avoir ce don de Dieu, car nous sommes tous des pèlerins qui, consciemment ou inconsciemment, s'acheminent vers l'éternité. Innombrables sont les lettres que vous m'avez envoyées, pleines de questions et de demandes. J'aurais aimé répondre à chacune en particulier. Mais comme cela m'est impossible, je réponds à toutes en général avec ces «Appels du Message de Fatima», message que Dieu a voulu me confier à l'intention de tous. Je le fais parce que je suis certaine que c'est la volonté de Dieu, reconnue par les instances autorisées. Et j'offre pour tous, le sacrifice que ce travail demandera de moi. Maintenant, je désire passer en revue le Message que le bon Dieu, par sa très Sainte Mère, a confié aux humbles pastoureaux de la Cova da Iria, dans le but de renouveler ses appels de toujours en faveur de l'humanité d'aujourd'hui, notamment les pèlerins de Fatima. Dire pèlerins de Fatima, c'est dire pèlerins de la paix, je crois même qu'il existe une langue dans laquelle Fatima veut dire paix. Quoi qu'il en soit, nous sommes tous pèlerins de la paix, nous désirons des jours de paix, une vie de paix. Mais cette paix ne sera obtenue que si nous prenons la Loi de Dieu comme norme et guide de nos pas. Or tout le Message de Fatima vise à orienter notre attention sur cette Loi divine. Nous allons donc le suivre pas à pas, et il nous indiquera le chemin que nous devons parcourir.

Quand les Apparitions eurent lieu, je ne connaissais pas encore cette Loi, c'est à peine si j'en avais quelque idée, une idée très imparfaite et limitée, comme tout autre enfant simple et ignorant, tel que je l'étais à l'époque, un enfant ne sachant ni lire ni écrire, vivant dans un milieu totalement dépourvu de culture et de science. Et quoique, plus tard, j'aie vécu dans des milieux plus cultivés, je dois avouer que j'ai acquis cette connaissance très lentement grâce à la lumière que Dieu m'a donnée au fur et à mesure. En effet, seulement bien longtemps après ces événements, et après les avoir racontés, j'ai eu la permission de lire le livre de la Sainte Ecriture. Et ce n'est qu'alors que je compris le vrai sens du Message, même si je l'avais déjà compris avant, mais de façon moins concrète.

Ne pas porter de faux témoignage contre son prochain

Lucie, des campagnes de diffusion de fausses informations visant à influencer les électeurs ont été dénoncées lors de récentes élections aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Ces infox ou "fake news" circulent très facilement grâce aux réseaux sociaux. En France, une loi "anti-fake news" a été adoptée. Plus de 50% des Américains déclarent ne s’informer que par Facebook et Twitter. Pour beaucoup, les réseaux sociaux deviennent la principale source d’information. Par leurs canaux, des campagnes de diffusion de fausses informations destinées à influencer les comportements des électeurs ont été dénoncées lors de l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis ou du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni la même année. En France, selon le baromètre des médias 2017, 83% des utilisateurs des médias sociaux sont soumis à une forte exposition aux rumeurs et un tiers des personnes interrogées pensent que certaines fake news sont vraies.  lors de la conférence de presse du 29 mai 2017 clôturant la visite de Vladimir Poutine, le président de la République Emmanuel Macron reproche à la chaîne de télévision Russia Today France et à la radio Sputnik (deux médias appartenant à l’État russe) d’avoir propagé de fausses nouvelles pendant la campagne présidentielle Lors de l’attentat au Bataclan, une personne s’est présentée à la police comme une victime de l’attentat. Il a même prétendu qu’une femme enceinte avait reçu une balle lui étant destinée. Mais après enquête, on a découvert par son téléphone, qu’il se trouvait à 30 km de l’immeuble. Il a tout inventé pour toucher les primes. Aujourd’hui encore, nous sommes submergés de faux témoignages !

« Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain » (Dt 5,20).

Par ce commandement, Dieu nous interdit toute espèce de calomnie et de mensonge portant préjudice à notre prochain. Ainsi parle le Seigneur : « Tu ne colporteras pas de fausses rumeurs. Tu ne prêteras pas la main au méchant en témoignant injustement. Tu ne prendras pas le parti du plus grand nombre pour commettre le mal, ni ne témoigneras dans un procès en suivant le plus grand nombre pour faire dévier le droit, ni ne favoriseras le miséreux dans son procès. (...) Tu ne feras pas dévier le droit de ton pauvre dans son procès. Tu te tiendras loin d'une cause mensongère. Ne fais pas périr l'innocent ni le juste car je ne justifierai pas un coupable. Tu n'accepteras pas de présents, car le présent aveugle les gens clairvoyants et ruine les causes des justes » (Ex 23,1-8).

Lucie, c’est une arme semblable, aussi redoutable et aussi mortelle que le laser que possède chacun d’entre nous. Elle n’est pas du domaine physique et matériel, mais son rayon d’action est aussi illimité que son équivalent physique et les ravages qu’elle produit restent aussi irréparables que ceux causés par l’autre. Elle est tellement mauvaise que l’Écriture sainte prend soin de nous mettre en garde contre son usage. Arme mortelle, elle provoquera la mort morale, achèvera une destruction totale.

Ici, il n’est pas simple question de mensonge. Ce neuvième commandement met l’accent sur le faux témoignage, et ainsi il approfondit les autres commandements qui le précèdent. Il semble être la source même de nombre de péchés parmi les plus graves. Ainsi, le problème de la véracité dans la Bible ne relève pas du domaine intellectuel. Au contraire, il est directement commandé par la présence à nos côtés de notre prochain.

Le faux témoignage est une forme spécifique et extrême de malhonnêteté. C’est une affaire extrêmement grave qui conduit parfois directement à la mort du prochain dont nous atteignons la réputation par la médisance, la calomnie, les jugements injustes ou l’irrespect.

Nous nous sommes si bien accoutumés à la présence du faux témoignage et du mensonge que nous sommes surpris de lire une interdiction aussi formelle dans le Décalogue. Pourquoi tant de scrupules ? Quel mal y aurait-il à user d’une certaine liberté sur le compte d’autrui ? Pourquoi serait-ce si grave de répandre tel ou tel bruit, qui courra même sans notre concours ? Les circonstances extérieures, faisant pression sur nous, nous incitent, parfois à notre insu, à nous adapter à une atmosphère corrompue. Des façons d’agir et de parler contraires à toute morale biblique et chrétienne s’imposent à nous. La diplomatie et son subtil mensonge, la presse à sensation et ses grossières calomnies, la publicité mensongère vantant des qualités douteuses ou inexistantes, l’actualité polluée par des racontars mesquins et des insinuations malveillantes, les manipulations et les slogans politiques dans les pays dits libres, le lavage de cerveau dans des régimes totalitaires… autant de procédés qui finissent par conditionner l’esprit et le zèle pour ce qui est vrai et juste, jusqu’à ce que la vérité s’estompe, lâchement.

Le faux témoignage atteint le particulier, mais aussi des classes sociales, des races et des nations, car il est tellement aisé de dire du mal du prochain, surtout lorsqu’il appartient à un pays avec lequel le nôtre est en mauvais termes et auquel on cherche querelle. L’histoire devrait pourtant nous rappeler de graves leçons. L’hystérie diabolique d’un Adolf Hitler et de ses suppôts inventa un terrible mensonge; tous les malheurs du peuple allemand entre les deux guerres auraient eu pour cause la présence des citoyens d’origine juive! Nous savons où cela aboutit…Lucie, que nous dit le message à ce sujet ?

Ce précepte de Dieu nous interdit aussi toute critique injuste, toute médisance et diffamation de notre prochain : quel grand défaut de mal interpréter les actions de notre prochain, en leur attribuant un tort qu'elles ne possèdent pas ! Condamnant cette conduite, saint Jacques nous dit : « Ne médisez pas les uns des autres, frères. Celui qui médit d'un frère ou qui juge son frère, médit de la Loi et juge la Loi. Or si tu juges la Loi, tu n'es pas l'observateur de la Loi, mais son juge. Il n'y a qu'un seul législateur et juge, celui qui peut sauver ou perdre. Et toi, qui es-tu pour juger le prochain ? » (JC 4, 11-12).

La médisance, la censure et la critique injuste et diffamatoire vont à l'encontre de ce commandement, parce qu'elles reposent sur la fausseté et la calomnie. Dans le livre sacré des Proverbes, il est écrit : « Le faux témoin ne restera pas impuni, qui profère des mensonges périra » (Pr 19,9).

Si nous appliquons ce cas à nous-mêmes, nous comprenons très bien tout le sens de ce commandement, car nous désirons qu'il soit observé à notre égard ; mais pourquoi ne le comprenons-nous pas de la même façon envers notre prochain ? Serait-ce parce que nous vivons sans faire attention aux autres ou dans l'ignorance de la vérité

?

Lucie, souvenons-nous de quelques faits relatés par la Bible.  Le faux témoignage a été employé par Jézabel contre Naboth :  deux méchants hommes ont déposé contre lui en disant : tu a maudit Dieu et le roi. C’est sur ce témoignage que naboth a été tué. On a aussi utilisé ce procédé contre Jérémie : lisons au chapitre 37, les versets 11 à 16. On s’est saisi d’une circonstance banale, en lui donnant une interprétation qu’elle n’avait pas pour tenter de discréditer le prophète et sa parole gênante aux yeux de tous. Ailleurs, ce prophète nous fait part de l’atmosphère qui régnait autour de lui dans ces temps-là : lisez au chapitre 20, le verset 10. Des faux témoins ont encore été soudoyés et produits contre Étienne  :Actes 6/11-14. Et enfin, nous pouvons aussi mentionner cette oeuvre mauvaise dirigée contre Jésus, puisque cela nous est relaté dans l’Évangile selon Matthieu au chapitre 26, les versets 59 à 61. Ici, la malignité a consisté à reprendre une parole réellement dite par Jésus mais dans un sens autre. Je note du reste, que la même parole viendra affermir la foi des disciples après la résurrection de Jésus : lisez cela dans l’Évangile selon Jean, au chapitre deux et aux versets 21 et 22.

« Un acte aussi criminel ». Combien cet acte criminel a-t-il produit de troubles ? De cœurs pollués ? De réputations ternies ? De drame de tous ordres ? Et ce, surtout au temps d’Internet qui place toute information, vraie ou fausse au contact d’un large public, rapidement. Derrière cet acte aussi criminel, il y a bien entendu comme l’inspirateur premier le diable, le « diabolos », mot qui signifie calomniateur.

Dans le même ordre d’idées, j’ajoute ce texte du livre de l’Exode au chapitre 23, et au verset premier, qui nous demande de ne pas répandre de faux bruit. « Le bruit court que… ». Savez-vous pourquoi le bruit court ? Parce qu’il trouve des relayeurs passant le relais du bruit qu’ils ont entendu à d’autres. Mais si vous décidez de ne pas passer ce relais, vous arrêtez par la même un acte aussi criminel. Comment faire  attention aux témoignages enfantin ?. Outre la malice toujours possible chez des enfants aussi, nous n’oublions pas ce que Paul écrivait aux Corinthiens, dans la première épître, au chapitre 13 et au verset 11. L’enfant est une vraie personne à considérer comme telle, sans jamais oublier toutefois qu’il n’est qu’un enfant, avec une perception des choses enfantine.

Vierge Pure 1

Dans l'Evangile selon saint Jean, il y a un passage qui m'a toujours fortement impressionnée et qui se rapporte au jugement de Jésus par Pilate. A un moment donné, il est question de l'accusation qui portait sur la royauté de Jésus, royauté dont le Seigneur a voulu éclairer le sens véritable. « Pilate lui dit : " Donc tu es roi ? " Jésus répondit : " Tu le dis :je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. " Pilate lui dit : " Qu'est-ce que la vérité ? " Et, sur ce mot, il sortit de nouveau et alla vers les Juifs. Et il leur dit : "Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation " » (Jn 18,37-38).

Ce texte de l'Evangile nous montre comment on vit dans le monde. Pilate était un homme de haut rang dans la société de son temps, avec d'importants pouvoirs, entre autres celui de juge de la cour suprême, mais il ne savait pas... ce qu'était la vérité ! Et il n'a pas même pas voulu le savoir, puisqu'il n'a pas attendu la réponse de Jésus. Cela ne l'intéressait pas de s'instruire... Il est sorti pour se rendre auprès des Juifs. Ainsi vivent ceux du monde : la vérité ne les intéresse pas et, cependant, nous n'arriverons pas au Ciel si nous ne prenons pas le chemin de la vérité.

C'est ainsi que Pilate, écoutant la calomnie, a condamné à mort un innocent. Et il en avait conscience : il a confessé lui-même que la victime était innocente et pour faire taire, en quelque sorte, le cri de sa conscience, il a mis en scène la cérémonie hypocrite de se laver les mains en déclarant, devant tout le peuple, qu'il était innocent du sang de ce juste : « Pilate prit de l'eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant : "Je ne suis pas responsable de ce sang "» (Mt 27,24). « Alors il le leur livra pour être crucifié » (Jn 1 9, 16).

S'il nous était possible de dérouler tout le fil de l'histoire humaine, combien de condamnés à mort, ou à des peines presque aussi cruelles que la mort, ne trouverions-nous pas comme autant de victimes de la calomnie, du mensonge, de faux serments, de haines, de jalousies et de vengeances ? Et cependant la Loi de Dieu nous a été donnée, toujours aussi actuelle et nous répétant sans cesse « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne colporteras pas de fausses rumeurs. Tu ne prêteras pas la main au méchant en témoignant injustement. Tu te tiendras loin d'une cause mensongère ».

Même si on ne veut pas prêter attention au son de cette voix de Dieu, son écho continuera de vibrer dans la conscience humaine, aussi longtemps que celle-ci durera et, plus tard dans l'éternité, au creux du désespoir de ceux qui se seront perdus parce qu'ils ne l'auront pas suivi.

Lucie, les négationnistes dissertent sur l'antisémitisme d'Hitler et font également fi des déclarations de ce dernier, qui montrent qu'il nourrissait dès le début de sa carrière politique un fantasme d'assassinat des Juifs qui s'est transformé en projet. De la même façon, contrairement à ce que prétendent les négationnistes, de nombreux documents contemporains illustrent la politique d'extermination menée à bien par les nazis contre les Juifs, et l'on dispose de toute une litanie de déclarations et témoignages contemporains sur la volonté d'extermination des nazis et sur le déroulement du génocide La méthode hypercritique consiste à « monter en épingle » des faits exacts, mais insignifiants ou isolés, pour en tirer des conclusions qui vont à l'encontre de ce que l'examen de l'ensemble des faits connus implique.

S'il est prouvé qu'une personne s'est trompée ou a été peu précise lorsqu'elle témoignait sur les chambres à gaz, certains négationnistes présenteront ce fait comme une preuve que tout le témoignage est mensonger, puis par extension que tous les témoins mentent ou se trompent. C'est la « théorie des dominos ».

Dans le même ordre d'idées, une critique négationniste du Journal d'Anne Frank est basée sur le fait qu'il contient des pages écrites au stylo à bille, alors que les stylos à bille ne se sont répandus qu'après la guerre. Cette critique passe sous silence le fait, bien connu par les experts ayant analysé le journal, qu'Otto Frank, le père d'Anne, avait apporté des corrections au stylo à bille et que des feuilles volantes, écrites au stylo à bille, avaient été insérées postérieurement dans le journal par quelqu'un d'autre qu'Anne. Les textes rédigés par Anne et authentifiés comme tels ne sont cependant jamais écrits au stylo à bille.

La transgression de ce commandement est très grave ; par elle on offense Dieu en la personne de notre prochain. C'est une infraction au précepte de la justice et de la charité, avec lesquelles Jésus Christ nous demande justement de traiter notre prochain « Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12) ; et le Seigneur nous a aimés jusqu'à donner sa vie pour nous. A un autre endroit, nous faisant la même recommandation, il nous dit : « Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes » (Mt 7, 12).

Le faux témoignage pourrait de nos jours déclencher une guerre massive; conduire à l’annihilation du globe. Il est aussi puissant et mortel que le laser!

L'histoire débute en mars dernier. Deux septuagénaires, Marie-Jeanne et Jean-Louis Martin, décident d'avertir la justice et les autorités ecclésiastiques du comportement supposé déviant d'un homme d'Église. « Les Martin ont été alertés par le récit de leurs petits-enfants, âgés de 14 et 16 ans», explique leur avocat, Me Jean Chevais. Les adolescents, qui séjournaient chez leurs grands-parents, ont été abordés par le curé, qui les a pris en photo devant un tableau situé dans une petite chapelle. Puis le prêtre aurait proposé au plus jeune de venir réparer son vélo le lendemain. « Mes clients ont pris peur, ayant entendu plein d'histoires sur ce prêtre, explique le conseil du couple. Ils ont décidé d'écrire à l'évêque pour signaler les faits. » Le prêtre est mis à l'écart

Le couple ne se limite pas au prélat. On compte au total une dizaine de récipiendaires à leur missive. Parmi eux, le procureur de Châlons et la Cellule permanente de lutte contre la pédophilie de la conférence des évêques de France. On compte aussi des associations, telles que « Paroles de victimes », ou encore «La Parole libérée», très impliquée sur la question de la pédophilie. Outre les approches sur leurs petits-enfants, les septuagénaires évoquent le cas d'autres petits garçons qui auraient été abusés par le même homme, selon des confessions qui leur auraient été faites par des parents du village.

Les accusations portées sont d'autant plus graves, que le contexte actuel est à la tolérance zéro face aux abus sexuels dans l'Église. Le prêtre mis en cause n'est pas tout à fait comme les autres. Il dirige le Foyer de charité, situé sur la commune de Baye, dans la Marne, branche locale d'une institution implantée dans 76 lieux à travers le monde. Sa vocation est d'accueillir chaque année des groupes souhaitant effectuer des retraites spirituelles. L'évêque de Châlons, Mgr François Touvet, décide de ne pas prendre de risque : il éloigne le curé incriminé « dans un lieu retiré», loin du diocèse et, surtout, loin des jeunes. Le tout «en complète transparence », avec le parquet, informé de l'adresse du père pendant le temps de l'enquête. Toujours par transparence, l'évêque décide de rendre publique cette mise à l'écart, et livre dans le même temps le nom du prêtre au grand public.

Les investigations menées ne vont pourtant rien donner. Le prêtre est mis totalement hors de cause par la vingtaine de témoins entendus. La principale victime affirme n'avoir jamais été abusée. Quant aux parents qui auraient informé le couple des abus sur leurs enfants, ils nient s'être ainsi jamais confiés.

Peu à peu, derrière l'accusation initiale, se dessine une tout autre histoire. « On pourrait bien trouver un conflit entre le prêtre et le couple, confie une source proche du dossier. Ces derniers, catholiques pratiquants, sont suffisamment proches du Foyer pour avoir obtenu la possibilité de loger dans une de ses dépendances, pour un loyer modique, en l'échange de quelques travaux. Au fil du temps, le couple aurait trouvé que la situation ne lui convenait plus et la situation a dégénéré en litige classique entre un bailleur, le prêtre, et ses locataires, les Martin. Jusqu'à la lettre de dénonciation : on connaissait l'accusation de pédophilie à l'encontre des pères lors des séparations de couple, on l'a maintenant contre les prêtres en cas de conflit avec eux.» Une explication qui fait bondir l'avocat des accusateurs : « Ils ont été exploités! On leur demandait un travail à plein temps qui n'était au final pas payé. Cette histoire a été montée par l'Église pour noyer le poisson !»

Cela devient bien plus grave encore lorsque des chrétiens pratiquent le faux témoignage. Songez au mal immense, aux ravages que les mauvaises langues peuvent causer au sein de l’Église. Combien de ministères ont été atteints et ont connu l’échec à cause de calomnies et de racontars sans substance et de médisances sans charité ? Des œuvres spirituelles valables ont été sabordées ainsi et, par-là, le corps même du Christ profondément blessé ! Nous ne sommes pas tous aussi gentils et aussi beaux que nous aimerions le paraître dans l’Église !

Lucie, Kwame Ajamu, 63 ans habite en banlieue de Cleveland (Ohio). En 1975, cet homme a été condamné à mort pour le meurtre de Harold Franks, un vendeur, dans l’est de la ville. Ajamu avait 17 ans quand il a été reconnu coupable.

À l'époque, Kwame Ajamu s’appelait Ronnie Bridgman. Sa condamnation s’appuyait surtout sur le témoignage d’un garçon de 13 ans, qui avait dit avoir vu Bridgeman et un autre jeune homme attaquer violemment le vendeur au coin d’une rue. Aucune preuve – médico-légale ou matérielle – ne liait Bridgeman au meurtre. Il n’avait aucun antécédent judiciaire. Un autre témoin a déclaré que Bridgeman ne se trouvait pas à ce coin de rue quand Harold Franks avait été tué. Pourtant, quelques mois après son arrestation, le lycéen était condamné à mort.

Trente-neuf ans plus tard, il sera révélé publiquement que le garçon qui avait témoigné contre Bridgeman avait aussitôt voulu se rétracter. Plus tard, devant un tribunal, ce témoin a assuré que les policiers de la brigade criminelle de Cleveland l’avaient menacé d’arrêter ses parents et de les inculquer pour faux témoignage s’il revenait sur sa déposition. Ajamu a bénéficié d’une libération conditionnelle en 2003, après vingt-sept ans en prison. Et il a dû encore attendre près de douze ans que l’État de l’Ohio l’innocente du meurtre, quand le faux témoignage du garçon et les pratiques répréhensibles de la police ont été révélés, lors d’une nouvelle audience liée à l’affaire.

 Ajamu et d’autres condamnés à mort, qui tous avaient été reconnus coupables de crimes qu’ils n’avaient pas commis ont été entendus Ce que ces ex-condamnés à mort traversent au quotidien est tout aussi terrifiant et décourageant que de se trouver dans le couloir de la mort en se sachant innocent. Le stress post-traumatique subi par une personne injustement condamnée et en attente d’exécution par le gouvernement ne disparaît pas lorsque l’État libère le détenu, lui présente ses excuses, voire lui accorde une indemnisation financière – ce qui est rare.

Dieu veut que tout homme puisse jouir d’honneur et de bonne réputation parmi ses semblables lorsqu’il n’y porte pas atteinte par ses actes ou par ses paroles. De même qu’il a veillé à la bonne réputation de son nom, de même défend-il celle de l’homme qu’il a créé à son image. Celui qui a perdu sa bonne réputation a perdu quelque chose de vital. Dieu tient à exercer un contrôle plus efficace encore qu’une machine à détecter le mensonge. Face à tous les mensonges et tous les faux témoignages, il veut proclamer la seule vérité de sa Parole.

Vierge Pure 2

Jésus révélait la nature profonde du mensonge en déclarant un jour à ses adversaires :

« Vous avez pour père le diable. […] Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, ses paroles viennent de lui-même, car il est menteur et le père du mensonge » (Jn 8.44).

Jésus, l’homme parfait, semblable à nous en toutes choses hormis le péché, a été le seul à porter, en toute circonstance, un témoignage vrai. Il a rétabli la vérité sur Dieu et a replacé l’homme dans la vérité de Dieu. Mais cette œuvre de vérité lui a coûté cher. Son procès fut la manifestation la plus éclatante du mauvais procès, du faux témoignage, de la jalousie et de la haine, du mensonge et du meurtre ; l’évangéliste Marc nous relate cette scène inoubliable d’horreur et de méchanceté. Une foule entière, menée par ses chefs religieux, prise de haine et de rage, s’était transformée en une horde de loups sans foi ni loi.

Le procès de Jésus offre la plus dramatique, la plus frappante illustration du faux témoignage qui frappe jusqu’à la mort. L’homme faux témoin est un meurtrier d’une espèce nouvelle. Meurtrier, parce qu’il est en même temps hypocrite. Il frappe à mort, après avoir au préalable fabriqué de toutes pièces un prétexte pour tuer.

Evangile de Jésus Christ selon St Marc :

Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre, et tous les chefs des prêtres, les anciens et les scribes se rassemblent. Pierre avait suivi Jésus de loin, jusqu'à l'intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis parmi les gardes, il se chauffait près du feu.

Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort, et ils n'en trouvaient pas. De fait, plusieurs portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient même pas. Quelques-uns se levaient pour porter contre lui ce faux témoignage : « Nous l'avons entendu dire : 'Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.' »Et même sur ce point, ils n'étaient pas d'accord. Alors le grand prêtre se leva devant l'assemblée et interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien à ce que ces gens déposent contre toi ? » Mais lui gardait le silence, et il ne répondait rien. Le grand prêtre l'interroge de nouveau : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? » Jésus lui dit : « Je le suis, et vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. » Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?  Vous avez entendu le blasphème. Quel est votre avis ? » Tous prononcèrent qu'il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d'un voile, et le rouèrent de coups, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des gifles.

Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une servante du grand prêtre. Elle le voit qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »  Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. » Puis il sortit dans le vestibule.  La servante, l'ayant vu, recommença à dire à ceux qui se trouvaient là : « En voilà un qui est des leurs ! » De nouveau, Pierre le niait. Un moment après, ceux qui étaient là lui disaient : « Sûrement tu en es ! D'ailleurs, tu es Galiléen. » Alors il se mit à jurer en appelant sur lui la malédiction : « Je ne connais pas l'homme dont vous parlez. » Et aussitôt, un coq chanta pour la seconde fois. Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus : « Avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. » Et il se mit à pleurer.

Jésus-Christ reste l’unique témoin véritable. C’est aussi à ce titre-là qu’il est devenu notre Sauveur. Lui, qui a subi la fureur du mensonge et la haine des faux témoins reste notre unique rempart contre tout faux témoignage. Si le commandement de Dieu sonne à nos oreilles comme le tonnerre et nous contraint à confesser : « Oui, moi aussi j’ai menti, moi aussi j’ai porté faux témoignage contre Dieu et contre mon prochain », Jésus-Christ, la vérité de Dieu, nous transforme et nous conduit dans la vérité. Il nous sauve de nos mensonges et de nos haines fratricides.

Ave Maria !

Merci Lucie de nous avoir laissé tous vos écrits qui nous sont d’un grand secours aujourd’hui !

Nous vous donnons rendez- vous le samedi 28 octobre à 10h10, Lucie nous parlera de l’adoration.

Prions ensemble avant de nous quitter, afin de réaffirmer notre Foi, Je crois en Dieu,

 Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, amen (lent)

Apparition audio fin

 Vierge Pure 3

                                                                                                                                                                                                                                                                              

                                                                                                                                                                                                                                                                              

                                                                          

Carillon de Fatima

N°30 Appel du message de Fatima du /09/25

Apparition Audio début

Bonjour Sandra, et bonjour à vous tous, auditeurs de Radio Maria. Nous nous retrouvons pour cette émission sur l’appel du message de Fatima d’après les écrits de Sœur Lucie, depuis le Carmel de Coimbra au Portugal.

Prions le Seigneur, et notre Mère du Ciel, en union avec les pastoureaux de Fatima;

1 Notre père, 1 je vous salue Marie. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit…

Le 13 mai 1982, un an après l'attentat dont il a été victime sur la Place Saint-Pierre, St Jean Paul Il, pèlerin à Fatima, parlait du message confié par la Vierge Marie à Jacinte, François et Lucie. Il disait, si l'Eglise a accepté le message de Fatima, c'est surtout parce qu'il contient une vérité et un appel qui, dans leur contenu fondamental, sont la vérité et l'appel de l'Evangile lui-même.    Marie est venue à Fatima évangéliser notre siècle.

Lucie nous confie: Je m'adresse à ceux qui ont la foi, comme à ceux qui n'ont pas le bonheur d'avoir ce don de Dieu, car nous sommes tous des pèlerins qui, consciemment ou inconsciemment, s'acheminent vers l'éternité. Innombrables sont les lettres que vous m'avez envoyées, pleines de questions et de demandes. J'aurais aimé répondre à chacune en particulier. Mais comme cela m'est impossible, je réponds à toutes en général avec ces «Appels du Message de Fatima», message que Dieu a voulu me confier à l'intention de tous. Je le fais parce que je suis certaine que c'est la volonté de Dieu, reconnue par les instances autorisées. Et j'offre pour tous, le sacrifice que ce travail demandera de moi. Maintenant, je désire passer en revue le Message que le bon Dieu, par sa très Sainte Mère, a confié aux humbles pastoureaux de la Cova da Iria, dans le but de renouveler ses appels de toujours en faveur de l'humanité d'aujourd'hui, notamment les pèlerins de Fatima. Dire pèlerins de Fatima, c'est dire pèlerins de la paix, je crois même qu'il existe une langue dans laquelle Fatima veut dire paix. Quoi qu'il en soit, nous sommes tous pèlerins de la paix, nous désirons des jours de paix, une vie de paix. Mais cette paix ne sera obtenue que si nous prenons la Loi de Dieu comme norme et guide de nos pas. Or tout le Message de Fatima vise à orienter notre attention sur cette Loi divine. Nous allons donc le suivre pas à pas, et il nous indiquera le chemin que nous devons parcourir.

Quand les Apparitions eurent lieu, je ne connaissais pas encore cette Loi, c'est à peine si j'en avais quelque idée, une idée très imparfaite et limitée, comme tout autre enfant simple et ignorant, tel que je l'étais à l'époque, un enfant ne sachant ni lire ni écrire, vivant dans un milieu totalement dépourvu de culture et de science. Et quoique, plus tard, j'aie vécu dans des milieux plus cultivés, je dois avouer que j'ai acquis cette connaissance très lentement grâce à la lumière que Dieu m'a donnée au fur et à mesure. En effet, seulement bien longtemps après ces événements, et après les avoir racontés, j'ai eu la permission de lire le livre de la Sainte Ecriture. Et ce n'est qu'alors que je compris le vrai sens du Message, même si je l'avais déjà compris avant, mais de façon moins concrète.

Ne pas porter de faux témoignage contre son prochain

Lucie, des campagnes de diffusion de fausses informations visant à influencer les électeurs ont été dénoncées lors de récentes élections aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Ces infox ou "fake news" circulent très facilement grâce aux réseaux sociaux. En France, une loi "anti-fake news" a été adoptée. Plus de 50% des Américains déclarent ne s’informer que par Facebook et Twitter. Pour beaucoup, les réseaux sociaux deviennent la principale source d’information. Par leurs canaux, des campagnes de diffusion de fausses informations destinées à influencer les comportements des électeurs ont été dénoncées lors de l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis ou du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni la même année. En France, selon le baromètre des médias 2017, 83% des utilisateurs des médias sociaux sont soumis à une forte exposition aux rumeurs et un tiers des personnes interrogées pensent que certaines fake news sont vraies.  lors de la conférence de presse du 29 mai 2017 clôturant la visite de Vladimir Poutine, le président de la République Emmanuel Macron reproche à la chaîne de télévision Russia Today France et à la radio Sputnik (deux médias appartenant à l’État russe) d’avoir propagé de fausses nouvelles pendant la campagne présidentielle Lors de l’attentat au Bataclan, une personne s’est présentée à la police comme une victime de l’attentat. Il a même prétendu qu’une femme enceinte avait reçu une balle lui étant destinée. Mais après enquête, on a découvert par son téléphone, qu’il se trouvait à 30 km de l’immeuble. Il a tout inventé pour toucher les primes. Aujourd’hui encore, nous sommes submergés de faux témoignages !

« Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain » (Dt 5,20).

Par ce commandement, Dieu nous interdit toute espèce de calomnie et de mensonge portant préjudice à notre prochain. Ainsi parle le Seigneur : « Tu ne colporteras pas de fausses rumeurs. Tu ne prêteras pas la main au méchant en témoignant injustement. Tu ne prendras pas le parti du plus grand nombre pour commettre le mal, ni ne témoigneras dans un procès en suivant le plus grand nombre pour faire dévier le droit, ni ne favoriseras le miséreux dans son procès. (...) Tu ne feras pas dévier le droit de ton pauvre dans son procès. Tu te tiendras loin d'une cause mensongère. Ne fais pas périr l'innocent ni le juste car je ne justifierai pas un coupable. Tu n'accepteras pas de présents, car le présent aveugle les gens clairvoyants et ruine les causes des justes » (Ex 23,1-8).

Lucie, c’est une arme semblable, aussi redoutable et aussi mortelle que le laser que possède chacun d’entre nous. Elle n’est pas du domaine physique et matériel, mais son rayon d’action est aussi illimité que son équivalent physique et les ravages qu’elle produit restent aussi irréparables que ceux causés par l’autre. Elle est tellement mauvaise que l’Écriture sainte prend soin de nous mettre en garde contre son usage. Arme mortelle, elle provoquera la mort morale, achèvera une destruction totale.

Ici, il n’est pas simple question de mensonge. Ce neuvième commandement met l’accent sur le faux témoignage, et ainsi il approfondit les autres commandements qui le précèdent. Il semble être la source même de nombre de péchés parmi les plus graves. Ainsi, le problème de la véracité dans la Bible ne relève pas du domaine intellectuel. Au contraire, il est directement commandé par la présence à nos côtés de notre prochain.

Le faux témoignage est une forme spécifique et extrême de malhonnêteté. C’est une affaire extrêmement grave qui conduit parfois directement à la mort du prochain dont nous atteignons la réputation par la médisance, la calomnie, les jugements injustes ou l’irrespect.

Nous nous sommes si bien accoutumés à la présence du faux témoignage et du mensonge que nous sommes surpris de lire une interdiction aussi formelle dans le Décalogue. Pourquoi tant de scrupules ? Quel mal y aurait-il à user d’une certaine liberté sur le compte d’autrui ? Pourquoi serait-ce si grave de répandre tel ou tel bruit, qui courra même sans notre concours ? Les circonstances extérieures, faisant pression sur nous, nous incitent, parfois à notre insu, à nous adapter à une atmosphère corrompue. Des façons d’agir et de parler contraires à toute morale biblique et chrétienne s’imposent à nous. La diplomatie et son subtil mensonge, la presse à sensation et ses grossières calomnies, la publicité mensongère vantant des qualités douteuses ou inexistantes, l’actualité polluée par des racontars mesquins et des insinuations malveillantes, les manipulations et les slogans politiques dans les pays dits libres, le lavage de cerveau dans des régimes totalitaires… autant de procédés qui finissent par conditionner l’esprit et le zèle pour ce qui est vrai et juste, jusqu’à ce que la vérité s’estompe, lâchement.

Le faux témoignage atteint le particulier, mais aussi des classes sociales, des races et des nations, car il est tellement aisé de dire du mal du prochain, surtout lorsqu’il appartient à un pays avec lequel le nôtre est en mauvais termes et auquel on cherche querelle. L’histoire devrait pourtant nous rappeler de graves leçons. L’hystérie diabolique d’un Adolf Hitler et de ses suppôts inventa un terrible mensonge; tous les malheurs du peuple allemand entre les deux guerres auraient eu pour cause la présence des citoyens d’origine juive! Nous savons où cela aboutit…Lucie, que nous dit le message à ce sujet ?

Ce précepte de Dieu nous interdit aussi toute critique injuste, toute médisance et diffamation de notre prochain : quel grand défaut de mal interpréter les actions de notre prochain, en leur attribuant un tort qu'elles ne possèdent pas ! Condamnant cette conduite, saint Jacques nous dit : « Ne médisez pas les uns des autres, frères. Celui qui médit d'un frère ou qui juge son frère, médit de la Loi et juge la Loi. Or si tu juges la Loi, tu n'es pas l'observateur de la Loi, mais son juge. Il n'y a qu'un seul législateur et juge, celui qui peut sauver ou perdre. Et toi, qui es-tu pour juger le prochain ? » (JC 4, 11-12).

La médisance, la censure et la critique injuste et diffamatoire vont à l'encontre de ce commandement, parce qu'elles reposent sur la fausseté et la calomnie. Dans le livre sacré des Proverbes, il est écrit : « Le faux témoin ne restera pas impuni, qui profère des mensonges périra » (Pr 19,9).

Si nous appliquons ce cas à nous-mêmes, nous comprenons très bien tout le sens de ce commandement, car nous désirons qu'il soit observé à notre égard ; mais pourquoi ne le comprenons-nous pas de la même façon envers notre prochain ? Serait-ce parce que nous vivons sans faire attention aux autres ou dans l'ignorance de la vérité

?

Lucie, souvenons-nous de quelques faits relatés par la Bible.  Le faux témoignage a été employé par Jézabel contre Naboth :  deux méchants hommes ont déposé contre lui en disant : tu a maudit Dieu et le roi. C’est sur ce témoignage que naboth a été tué. On a aussi utilisé ce procédé contre Jérémie : lisons au chapitre 37, les versets 11 à 16. On s’est saisi d’une circonstance banale, en lui donnant une interprétation qu’elle n’avait pas pour tenter de discréditer le prophète et sa parole gênante aux yeux de tous. Ailleurs, ce prophète nous fait part de l’atmosphère qui régnait autour de lui dans ces temps-là : lisez au chapitre 20, le verset 10. Des faux témoins ont encore été soudoyés et produits contre Étienne  :Actes 6/11-14. Et enfin, nous pouvons aussi mentionner cette oeuvre mauvaise dirigée contre Jésus, puisque cela nous est relaté dans l’Évangile selon Matthieu au chapitre 26, les versets 59 à 61. Ici, la malignité a consisté à reprendre une parole réellement dite par Jésus mais dans un sens autre. Je note du reste, que la même parole viendra affermir la foi des disciples après la résurrection de Jésus : lisez cela dans l’Évangile selon Jean, au chapitre deux et aux versets 21 et 22.

« Un acte aussi criminel ». Combien cet acte criminel a-t-il produit de troubles ? De cœurs pollués ? De réputations ternies ? De drame de tous ordres ? Et ce, surtout au temps d’Internet qui place toute information, vraie ou fausse au contact d’un large public, rapidement. Derrière cet acte aussi criminel, il y a bien entendu comme l’inspirateur premier le diable, le « diabolos », mot qui signifie calomniateur.

Dans le même ordre d’idées, j’ajoute ce texte du livre de l’Exode au chapitre 23, et au verset premier, qui nous demande de ne pas répandre de faux bruit. « Le bruit court que… ». Savez-vous pourquoi le bruit court ? Parce qu’il trouve des relayeurs passant le relais du bruit qu’ils ont entendu à d’autres. Mais si vous décidez de ne pas passer ce relais, vous arrêtez par la même un acte aussi criminel. Comment faire  attention aux témoignages enfantin ?. Outre la malice toujours possible chez des enfants aussi, nous n’oublions pas ce que Paul écrivait aux Corinthiens, dans la première épître, au chapitre 13 et au verset 11. L’enfant est une vraie personne à considérer comme telle, sans jamais oublier toutefois qu’il n’est qu’un enfant, avec une perception des choses enfantine.

Vierge Pure 1

Dans l'Evangile selon saint Jean, il y a un passage qui m'a toujours fortement impressionnée et qui se rapporte au jugement de Jésus par Pilate. A un moment donné, il est question de l'accusation qui portait sur la royauté de Jésus, royauté dont le Seigneur a voulu éclairer le sens véritable. « Pilate lui dit : " Donc tu es roi ? " Jésus répondit : " Tu le dis :je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. " Pilate lui dit : " Qu'est-ce que la vérité ? " Et, sur ce mot, il sortit de nouveau et alla vers les Juifs. Et il leur dit : "Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation " » (Jn 18,37-38).

Ce texte de l'Evangile nous montre comment on vit dans le monde. Pilate était un homme de haut rang dans la société de son temps, avec d'importants pouvoirs, entre autres celui de juge de la cour suprême, mais il ne savait pas... ce qu'était la vérité ! Et il n'a pas même pas voulu le savoir, puisqu'il n'a pas attendu la réponse de Jésus. Cela ne l'intéressait pas de s'instruire... Il est sorti pour se rendre auprès des Juifs. Ainsi vivent ceux du monde : la vérité ne les intéresse pas et, cependant, nous n'arriverons pas au Ciel si nous ne prenons pas le chemin de la vérité.

C'est ainsi que Pilate, écoutant la calomnie, a condamné à mort un innocent. Et il en avait conscience : il a confessé lui-même que la victime était innocente et pour faire taire, en quelque sorte, le cri de sa conscience, il a mis en scène la cérémonie hypocrite de se laver les mains en déclarant, devant tout le peuple, qu'il était innocent du sang de ce juste : « Pilate prit de l'eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant : "Je ne suis pas responsable de ce sang "» (Mt 27,24). « Alors il le leur livra pour être crucifié » (Jn 1 9, 16).

S'il nous était possible de dérouler tout le fil de l'histoire humaine, combien de condamnés à mort, ou à des peines presque aussi cruelles que la mort, ne trouverions-nous pas comme autant de victimes de la calomnie, du mensonge, de faux serments, de haines, de jalousies et de vengeances ? Et cependant la Loi de Dieu nous a été donnée, toujours aussi actuelle et nous répétant sans cesse « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne colporteras pas de fausses rumeurs. Tu ne prêteras pas la main au méchant en témoignant injustement. Tu te tiendras loin d'une cause mensongère ».

Même si on ne veut pas prêter attention au son de cette voix de Dieu, son écho continuera de vibrer dans la conscience humaine, aussi longtemps que celle-ci durera et, plus tard dans l'éternité, au creux du désespoir de ceux qui se seront perdus parce qu'ils ne l'auront pas suivi.

Lucie, les négationnistes dissertent sur l'antisémitisme d'Hitler et font également fi des déclarations de ce dernier, qui montrent qu'il nourrissait dès le début de sa carrière politique un fantasme d'assassinat des Juifs qui s'est transformé en projet. De la même façon, contrairement à ce que prétendent les négationnistes, de nombreux documents contemporains illustrent la politique d'extermination menée à bien par les nazis contre les Juifs, et l'on dispose de toute une litanie de déclarations et témoignages contemporains sur la volonté d'extermination des nazis et sur le déroulement du génocide La méthode hypercritique consiste à « monter en épingle » des faits exacts, mais insignifiants ou isolés, pour en tirer des conclusions qui vont à l'encontre de ce que l'examen de l'ensemble des faits connus implique.

S'il est prouvé qu'une personne s'est trompée ou a été peu précise lorsqu'elle témoignait sur les chambres à gaz, certains négationnistes présenteront ce fait comme une preuve que tout le témoignage est mensonger, puis par extension que tous les témoins mentent ou se trompent. C'est la « théorie des dominos ».

Dans le même ordre d'idées, une critique négationniste du Journal d'Anne Frank est basée sur le fait qu'il contient des pages écrites au stylo à bille, alors que les stylos à bille ne se sont répandus qu'après la guerre. Cette critique passe sous silence le fait, bien connu par les experts ayant analysé le journal, qu'Otto Frank, le père d'Anne, avait apporté des corrections au stylo à bille et que des feuilles volantes, écrites au stylo à bille, avaient été insérées postérieurement dans le journal par quelqu'un d'autre qu'Anne. Les textes rédigés par Anne et authentifiés comme tels ne sont cependant jamais écrits au stylo à bille.

La transgression de ce commandement est très grave ; par elle on offense Dieu en la personne de notre prochain. C'est une infraction au précepte de la justice et de la charité, avec lesquelles Jésus Christ nous demande justement de traiter notre prochain « Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12) ; et le Seigneur nous a aimés jusqu'à donner sa vie pour nous. A un autre endroit, nous faisant la même recommandation, il nous dit : « Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes » (Mt 7, 12).

Le faux témoignage pourrait de nos jours déclencher une guerre massive; conduire à l’annihilation du globe. Il est aussi puissant et mortel que le laser!

L'histoire débute en mars dernier. Deux septuagénaires, Marie-Jeanne et Jean-Louis Martin, décident d'avertir la justice et les autorités ecclésiastiques du comportement supposé déviant d'un homme d'Église. « Les Martin ont été alertés par le récit de leurs petits-enfants, âgés de 14 et 16 ans», explique leur avocat, Me Jean Chevais. Les adolescents, qui séjournaient chez leurs grands-parents, ont été abordés par le curé, qui les a pris en photo devant un tableau situé dans une petite chapelle. Puis le prêtre aurait proposé au plus jeune de venir réparer son vélo le lendemain. « Mes clients ont pris peur, ayant entendu plein d'histoires sur ce prêtre, explique le conseil du couple. Ils ont décidé d'écrire à l'évêque pour signaler les faits. » Le prêtre est mis à l'écart

Le couple ne se limite pas au prélat. On compte au total une dizaine de récipiendaires à leur missive. Parmi eux, le procureur de Châlons et la Cellule permanente de lutte contre la pédophilie de la conférence des évêques de France. On compte aussi des associations, telles que « Paroles de victimes », ou encore «La Parole libérée», très impliquée sur la question de la pédophilie. Outre les approches sur leurs petits-enfants, les septuagénaires évoquent le cas d'autres petits garçons qui auraient été abusés par le même homme, selon des confessions qui leur auraient été faites par des parents du village.

Les accusations portées sont d'autant plus graves, que le contexte actuel est à la tolérance zéro face aux abus sexuels dans l'Église. Le prêtre mis en cause n'est pas tout à fait comme les autres. Il dirige le Foyer de charité, situé sur la commune de Baye, dans la Marne, branche locale d'une institution implantée dans 76 lieux à travers le monde. Sa vocation est d'accueillir chaque année des groupes souhaitant effectuer des retraites spirituelles. L'évêque de Châlons, Mgr François Touvet, décide de ne pas prendre de risque : il éloigne le curé incriminé « dans un lieu retiré», loin du diocèse et, surtout, loin des jeunes. Le tout «en complète transparence », avec le parquet, informé de l'adresse du père pendant le temps de l'enquête. Toujours par transparence, l'évêque décide de rendre publique cette mise à l'écart, et livre dans le même temps le nom du prêtre au grand public.

Les investigations menées ne vont pourtant rien donner. Le prêtre est mis totalement hors de cause par la vingtaine de témoins entendus. La principale victime affirme n'avoir jamais été abusée. Quant aux parents qui auraient informé le couple des abus sur leurs enfants, ils nient s'être ainsi jamais confiés.

Peu à peu, derrière l'accusation initiale, se dessine une tout autre histoire. « On pourrait bien trouver un conflit entre le prêtre et le couple, confie une source proche du dossier. Ces derniers, catholiques pratiquants, sont suffisamment proches du Foyer pour avoir obtenu la possibilité de loger dans une de ses dépendances, pour un loyer modique, en l'échange de quelques travaux. Au fil du temps, le couple aurait trouvé que la situation ne lui convenait plus et la situation a dégénéré en litige classique entre un bailleur, le prêtre, et ses locataires, les Martin. Jusqu'à la lettre de dénonciation : on connaissait l'accusation de pédophilie à l'encontre des pères lors des séparations de couple, on l'a maintenant contre les prêtres en cas de conflit avec eux.» Une explication qui fait bondir l'avocat des accusateurs : « Ils ont été exploités! On leur demandait un travail à plein temps qui n'était au final pas payé. Cette histoire a été montée par l'Église pour noyer le poisson !»

Cela devient bien plus grave encore lorsque des chrétiens pratiquent le faux témoignage. Songez au mal immense, aux ravages que les mauvaises langues peuvent causer au sein de l’Église. Combien de ministères ont été atteints et ont connu l’échec à cause de calomnies et de racontars sans substance et de médisances sans charité ? Des œuvres spirituelles valables ont été sabordées ainsi et, par-là, le corps même du Christ profondément blessé ! Nous ne sommes pas tous aussi gentils et aussi beaux que nous aimerions le paraître dans l’Église !

Lucie, Kwame Ajamu, 63 ans habite en banlieue de Cleveland (Ohio). En 1975, cet homme a été condamné à mort pour le meurtre de Harold Franks, un vendeur, dans l’est de la ville. Ajamu avait 17 ans quand il a été reconnu coupable.

À l'époque, Kwame Ajamu s’appelait Ronnie Bridgman. Sa condamnation s’appuyait surtout sur le témoignage d’un garçon de 13 ans, qui avait dit avoir vu Bridgeman et un autre jeune homme attaquer violemment le vendeur au coin d’une rue. Aucune preuve – médico-légale ou matérielle – ne liait Bridgeman au meurtre. Il n’avait aucun antécédent judiciaire. Un autre témoin a déclaré que Bridgeman ne se trouvait pas à ce coin de rue quand Harold Franks avait été tué. Pourtant, quelques mois après son arrestation, le lycéen était condamné à mort.

Trente-neuf ans plus tard, il sera révélé publiquement que le garçon qui avait témoigné contre Bridgeman avait aussitôt voulu se rétracter. Plus tard, devant un tribunal, ce témoin a assuré que les policiers de la brigade criminelle de Cleveland l’avaient menacé d’arrêter ses parents et de les inculquer pour faux témoignage s’il revenait sur sa déposition. Ajamu a bénéficié d’une libération conditionnelle en 2003, après vingt-sept ans en prison. Et il a dû encore attendre près de douze ans que l’État de l’Ohio l’innocente du meurtre, quand le faux témoignage du garçon et les pratiques répréhensibles de la police ont été révélés, lors d’une nouvelle audience liée à l’affaire.

 Ajamu et d’autres condamnés à mort, qui tous avaient été reconnus coupables de crimes qu’ils n’avaient pas commis ont été entendus Ce que ces ex-condamnés à mort traversent au quotidien est tout aussi terrifiant et décourageant que de se trouver dans le couloir de la mort en se sachant innocent. Le stress post-traumatique subi par une personne injustement condamnée et en attente d’exécution par le gouvernement ne disparaît pas lorsque l’État libère le détenu, lui présente ses excuses, voire lui accorde une indemnisation financière – ce qui est rare.

Dieu veut que tout homme puisse jouir d’honneur et de bonne réputation parmi ses semblables lorsqu’il n’y porte pas atteinte par ses actes ou par ses paroles. De même qu’il a veillé à la bonne réputation de son nom, de même défend-il celle de l’homme qu’il a créé à son image. Celui qui a perdu sa bonne réputation a perdu quelque chose de vital. Dieu tient à exercer un contrôle plus efficace encore qu’une machine à détecter le mensonge. Face à tous les mensonges et tous les faux témoignages, il veut proclamer la seule vérité de sa Parole.

Vierge Pure 2

Jésus révélait la nature profonde du mensonge en déclarant un jour à ses adversaires :

« Vous avez pour père le diable. […] Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, ses paroles viennent de lui-même, car il est menteur et le père du mensonge » (Jn 8.44).

Jésus, l’homme parfait, semblable à nous en toutes choses hormis le péché, a été le seul à porter, en toute circonstance, un témoignage vrai. Il a rétabli la vérité sur Dieu et a replacé l’homme dans la vérité de Dieu. Mais cette œuvre de vérité lui a coûté cher. Son procès fut la manifestation la plus éclatante du mauvais procès, du faux témoignage, de la jalousie et de la haine, du mensonge et du meurtre ; l’évangéliste Marc nous relate cette scène inoubliable d’horreur et de méchanceté. Une foule entière, menée par ses chefs religieux, prise de haine et de rage, s’était transformée en une horde de loups sans foi ni loi.

Le procès de Jésus offre la plus dramatique, la plus frappante illustration du faux témoignage qui frappe jusqu’à la mort. L’homme faux témoin est un meurtrier d’une espèce nouvelle. Meurtrier, parce qu’il est en même temps hypocrite. Il frappe à mort, après avoir au préalable fabriqué de toutes pièces un prétexte pour tuer.

Evangile de Jésus Christ selon St Marc :

Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre, et tous les chefs des prêtres, les anciens et les scribes se rassemblent. Pierre avait suivi Jésus de loin, jusqu'à l'intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis parmi les gardes, il se chauffait près du feu.

Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort, et ils n'en trouvaient pas. De fait, plusieurs portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient même pas. Quelques-uns se levaient pour porter contre lui ce faux témoignage : « Nous l'avons entendu dire : 'Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.' »Et même sur ce point, ils n'étaient pas d'accord. Alors le grand prêtre se leva devant l'assemblée et interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien à ce que ces gens déposent contre toi ? » Mais lui gardait le silence, et il ne répondait rien. Le grand prêtre l'interroge de nouveau : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? » Jésus lui dit : « Je le suis, et vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. » Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?  Vous avez entendu le blasphème. Quel est votre avis ? » Tous prononcèrent qu'il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d'un voile, et le rouèrent de coups, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des gifles.

Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une servante du grand prêtre. Elle le voit qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »  Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. » Puis il sortit dans le vestibule.  La servante, l'ayant vu, recommença à dire à ceux qui se trouvaient là : « En voilà un qui est des leurs ! » De nouveau, Pierre le niait. Un moment après, ceux qui étaient là lui disaient : « Sûrement tu en es ! D'ailleurs, tu es Galiléen. » Alors il se mit à jurer en appelant sur lui la malédiction : « Je ne connais pas l'homme dont vous parlez. » Et aussitôt, un coq chanta pour la seconde fois. Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus : « Avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. » Et il se mit à pleurer.

Jésus-Christ reste l’unique témoin véritable. C’est aussi à ce titre-là qu’il est devenu notre Sauveur. Lui, qui a subi la fureur du mensonge et la haine des faux témoins reste notre unique rempart contre tout faux témoignage. Si le commandement de Dieu sonne à nos oreilles comme le tonnerre et nous contraint à confesser : « Oui, moi aussi j’ai menti, moi aussi j’ai porté faux témoignage contre Dieu et contre mon prochain », Jésus-Christ, la vérité de Dieu, nous transforme et nous conduit dans la vérité. Il nous sauve de nos mensonges et de nos haines fratricides.

Ave Maria !

Merci Lucie de nous avoir laissé tous vos écrits qui nous sont d’un grand secours aujourd’hui !

Nous vous donnons rendez- vous le samedi 28 octobre à 10h10, Lucie nous parlera de l’adoration.

Prions ensemble avant de nous quitter, afin de réaffirmer notre Foi, Je crois en Dieu,

 Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, amen (lent)

Apparition audio fin

 Vierge Pure 3