L'appel du message de Fatima
Carillon de Fatima
N°29 Appel du message de Fatima – samedi 28/06/25
Apparition Audio début
Bonjour Sandra, et bonjour à vous tous, auditeurs de Radio Maria. Nous nous retrouvons pour cette émission sur l’appel du message de Fatima d’après les écrits de Sœur Lucie, depuis le Carmel de Coimbra au Portugal.
Prions le Seigneur, et notre Mère du Ciel, en union avec les pastoureaux de Fatima.
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit amen.
1 Notre père, 1 je vous salue Marie. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit…
Le 13 mai 1982, un an après l'attentat dont il a été victime sur la Place Saint-Pierre, St Jean Paul Il, pèlerin à Fatima, parlait du message confié par la Vierge Marie à Jacinthe, François et Lucie. Il disait, si l'Eglise a accepté le message de Fatima, c'est surtout parce qu'il contient une vérité et un appel qui, dans leur contenu fondamental, sont la vérité et l'appel de l'Evangile lui-même. Marie est venue à Fatima évangéliser notre siècle.
Lucie nous confie: Je m'adresse à ceux qui ont la foi, comme à ceux qui n'ont pas le bonheur d'avoir ce don de Dieu, car nous sommes tous des pèlerins qui, consciemment ou inconsciemment, s'acheminent vers l'éternité. Innombrables sont les lettres que vous m'avez envoyées, pleines de questions et de demandes. J'aurais aimé répondre à chacune en particulier. Mais comme cela m'est impossible, je réponds à toutes en général avec ces Appels du Message de Fatima, message que Dieu a voulu me confier à l'intention de tous. Je le fais parce que je suis certaine que c'est la volonté de Dieu, reconnue par les instances autorisées. Et j'offre pour tous, le sacrifice que ce travail demandera de moi. Maintenant, je désire passer en revue le Message que le bon Dieu, par sa très Sainte Mère, a confié aux humbles pastoureaux de la Cova da Iria, dans le but de renouveler ses appels de toujours en faveur de l'humanité d'aujourd'hui, notamment les pèlerins de Fatima. Dire pèlerins de Fatima, c'est dire pèlerins de la paix, je crois même qu'il existe une langue dans laquelle Fatima veut dire paix. Quoi qu'il en soit, nous sommes tous pèlerins de la paix, nous désirons des jours de paix, une vie de paix. Mais cette paix ne sera obtenue que si nous prenons la Loi de Dieu comme norme et guide de nos pas. Or tout le Message de Fatima vise à orienter notre attention sur cette Loi divine. Nous allons donc le suivre pas à pas, et il nous indiquera le chemin que nous devons parcourir.
Quand les Apparitions eurent lieu, je ne connaissais pas encore cette Loi, c'est à peine si j'en avais quelque idée, une idée très imparfaite et limitée, comme tout autre enfant simple et ignorant, tel que je l'étais à l'époque, un enfant ne sachant ni lire ni écrire, vivant dans un milieu totalement dépourvu de culture et de science. Et quoique, plus tard, j'aie vécu dans des milieux plus cultivés, je dois avouer que j'ai acquis cette connaissance très lentement grâce à la lumière que Dieu m'a donnée au fur et à mesure. En effet, seulement bien longtemps après ces événements, et après les avoir racontés, j'ai eu la permission de lire le livre de la Sainte Ecriture. Et ce n'est qu'alors que je compris le vrai sens du Message, même si je l'avais déjà compris avant, mais de façon moins concrète.
Lucie, nous savons que les pastoureaux de Fatima ont été favorisés par des visions de l'Au-delà, portant notamment sur le destin ultime de notre pèlerinage sur terre : se voyant immergés en Dieu et Dieu habitant en eux, ils éprouvèrent un bonheur indicible (Apparition du 13 mai 1917) ; ils ont été effrayés lorsqu'ils ont eu la vision du sort des condamnés à l'enfer (Apparition du 13 juillet 1917). Une telle bifurcation à la sortie de ce monde et à l'entrée dans l'Eternité reste pour la plupart enveloppée d'un voile de mystère ; la raison a de la peine à se la figurer et la foi arrive difficilement à la pénétrer, se faisant aider par la parole de témoins que le Ciel a privilégiés. Lorsque tu as écrit ce que la voix venue du Ciel y’ a dit, tu montres une assurance et une certitude telles qu'elles reflètent encore l'éclat des visions contemplées. Nous vivons dans un monde où tout le monde vole tout le monde depuis les plus petites choses jusqu’aux plus grandes par exemple :
Le vol de bétail en Afrique, autrefois ponctuel, est devenu un crime organisé à grande échelle. Des groupes armés aux trafiquants, en passant par les forces de l'ordre et les groupes d'autodéfense, plongée au cœur d'une économie illicite qui alimente les conflits…
Les commerces britanniques subissent 55 000 vols quotidiens, un chiffre en forte hausse. Ces délits, souvent accompagnés de violences, sont notamment pratiqués par des gangs qui dérobent les biens pour les revendre.
En France, on déplore environ 320000 vols de vélos par an, un chiffre stable depuis 2014, estimé à partir d’enquêtes sur le cadre de vie commandées par le ministère de l’Intérieur.
Avec l’encombrement croissant de l’espace en ligne, la généralisation du cloud computing et la présence de presque tout sur Internet, le vol de la propriété intellectuelle est devenu plus facile que jamais. peut être constituée de films, de musique, de contenu sur le Web, de logiciels, etc. La propriété intellectuelle peut être considérée comme une création et non comme un produit physique. Mais cela ne signifie pas que les dommages sont moindres que pour d’autres types de vols. Selon la Commission sur le vol de la propriété intellectuelle américaine, les dommages causés par le vol de la propriété intellectuelle sont estimés à des centaines de milliards de dollars par an.Lucie,que nous dis le message à ce sujet…
Ne pas voler
Dieu nous interdit le vol, parce que c'est un acte contre la justice : il est injuste de s'emparer d'une chose qui ne nous appartient pas. C'est un acte qui répugne à la justice de Dieu ; c'est pourquoi Il nous dit : « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, rien de ce qui est à ton prochain » (Ex 20,17).
« Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ». Par ce précepte, Dieu nous interdit de convoiter ce qui appartient au prochain ; et si nous ne convoitons pas, nous ne volerons pas non plus ; parce que ce qui mène au vol, c'est la convoitise.
Si nous n'avons pas le nécessaire — et si nous le pouvons —, nous devons travailler pour le gagner honnêtement. En effet, celui qui, ayant la santé et l'âge pour le faire, ne travaille pas, manque à la loi du travail imposée par Dieu à toute l'humanité : « Le Seigneur Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder » (Gn 2,15).
Lucie, en voulant toujours obtenir des meilleurs prix, en ne regardant pas les étiquettes où sont fabriqués nos produits, en valorisant ces multinationales qui, on ne le sait que trop, forcent leurs sous-traitants à obtenir des meilleurs prix aux dépens des travailleurs, nous sommes indirectement responsables d’un phénomène de vol. Est-ce moralement acceptable de valoriser ce type de capitalisme sauvage contre lequel nous nous sommes nous aussi battus à une certaine époque?
Encore aujourd'hui, 246 millions d'enfants travaillent dans divers pays, oubliant leurs rêves et devenant du même coup un objet pour notre société de consommation. 246 millions d'enfants, cela correspond à 4 % de la population mondiale. Ce sont 246 millions d'enfants qui travaillent à nous offrir les produits au plus bas prix, qui y perdent leur santé pour notre bénéfice.
Le travail des enfants dans les pays asiatiques du tiers-monde : il s'agit d'une injustice inhumaine, pour nous qui nous sommes battus pendant près de deux siècles à l'amélioration de nos conditions de travail. Être payé équitablement pour un travail fait, ce n'est que justice. Permettre à des enfants d'aller à l'école et ainsi accroître leur qualité de vie, c'est plus qu'un droit, c'est un devoir. D'ailleurs si l'on payait les parents convenablement, les enfants ne seraient pas forcés de travailler dès l'âge de 5 ans dans certains cas. Lucie,éclaire nous !
Au commencement, quand Dieu donna à l'homme l'obligation de travailler, le travail était une espèce de divertissement et de récréation ; mais depuis que l'homme a péché, transgressant l'ordre que Dieu lui avait donné de ne pas manger le fruit de l'arbre défendu, le précepte du travail est devenu comme une pénitence et un châtiment pour le péché commis. « Et le Seigneur Dieu fit à l'homme ce commandement :
Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. " (...) La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea. (...) Le Seigneur Dieu dit à l'homme : " Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais interdit de manger, maudit soit le sol à cause de toi ! À force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie. Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l'herbe des champs. À la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise " »
Ainsi, selon ce texte sacré, à cause du péché des premiers êtres humains, tous ont été assujettis à la loi du travail et à la mort temporelle : « À la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise ». Je dis que nous avons été assujettis à la mort temporelle parce que, de la mort éternelle, nous avons été rachetés par la Rédemption opérée par Jésus Christ. Maintenant, pour être sauvés, il ne nous reste qu'à coopérer avec la grâce qu'Il nous a méritée.
Exemptés de la loi du travail se trouvent seulement les enfants, parce qu'ils n'ont pas encore les forces physiques nécessaires, ainsi que les malades invalides et les personnes qui par leur âge et en raison des nombreux travaux exercés pendant leur vie ont usé leurs forces. Pour subvenir à leurs besoins, il y a tous ceux qui ont envers eux ce devoir de justice, surtout ceux qui tirent actuellement des bénéfices de tout ce que les plus âgés ont fait par leurs efforts et leurs sacrifices ; et il y a aussi la charité de tous ceux qui savent comprendre et aimer leur prochain. Ainsi, tous pourront vivre, convenablement et honnêtement, comme des frères que nous sommes, parce que tous fils du même Père qui est au Ciel, sans transgresser son commandement : « Tu ne voleras pas. »
Vierge pure 1
Lucie, Surévaluer un prix de vente n'est pas un vol, mais cela peut constituer d'autres délits, comme la tromperie ou l'abus de confiance, si le prix est nettement supérieur à la valeur réelle du bien et que l'acheteur est induit en erreur.
Ne pas s'impliquer dans son travail est un comportement qui peut être sanctionné, car il est considéré comme une faute professionnelle, mais Il ne s'agit pas d'un vol au sens juridique du terme.
Ne pas payer un juste salaire n'est pas un vol dans le sens légal du terme, mais cela constitue une faute grave de l'employeur et une infraction pénale.
Il y a tant de façons différentes de voler qu'il est impossible d'en faire ici un bilan, mais je vais en signaler quelques-unes. Ainsi, dans les affaires, c'est un vol de demander pour une marchandise plus qu'il ne convient, abusant peut-être de l'ignorance ou du besoin où se trouve notre prochain. De la part de ceux qui travaillent et reçoivent un salaire, c'est un vol de ne pas consacrer le temps dû à son travail et de ne pas travailler avec la diligence et la perfection voulues, pour que les choses soient bien faites. Et de la part de ceux au service desquels ils sont, c'est un vol de ne pas payer comme ils le doivent et en temps voulu.
Lucie, le nombre de personnes en situation d'esclavage moderne a considérablement augmenté au cours des cinq dernières années. 10 millions de personnes supplémentaires se trouvaient en esclavage moderne en 2021 par rapport aux estimations mondiales de 2016. Les femmes et les enfants restent vulnérables de manière disproportionnée. L'esclavage moderne est présent dans presque tous les pays du monde et traverse les frontières ethniques, culturelles et religieuses. Plus de la moitié (52 pour cent) de tous les cas de travail forcé se trouvent dans les pays à revenu moyen supérieur ou à revenu élevé.
La plupart des cas de travail forcé (86 pour cent) se produisent dans le secteur privé. Le travail forcé dans des secteurs autres que l'exploitation sexuelle commerciale représente 63 pour cent de l'ensemble du travail forcé, tandis que l'exploitation sexuelle commerciale forcée représente 23 pour cent de l'ensemble du travail forcé. Près de quatre personnes sur cinq victimes d'exploitation sexuelle commerciale forcée sont des femmes ou des filles.
Le travail forcé imposé par l'État représente 14 pour cent des personnes soumises au travail forcé. Près d'un travailleur forcé sur huit est un enfant (3,3 millions). Plus de la moitié d'entre eux sont victimes d'exploitation sexuelle commerciale. Que faire Lucie ?
Voler, c'est aussi priver son prochain de ses droits légitimes, que ce soit en l'opprimant tellement qu'il ne puisse pas faire usage de ce à quoi il a droit, ou que ce soit en le privant de sa liberté en tant qu'être libre, tel que Dieu l'a créé, ou de quelque autre façon que ce soit.
Lucie, nous assistons aussi à des vols à la fausse qualité qui sont des vols le plus souvent commis au domicile de leur victime par des malfaiteurs se présentant comme des professionnels. Ces faux policiers, postiers, plombiers, agents EDF, employés de mairie, assistantes sociales ou ramoneurs qui abusent généralement des personnes âgées.
Voler, c'est également tromper son prochain, lui vendant comme si elles étaient de bonne qualité, des choses médiocres ou détériorées, lui vendant des animaux malades ou avec des défauts, comme s'ils étaient sains et parfaits.
Dieu a interdit toutes ces sortes de vol, en nous disant : « Nul d'entre vous ne commettra vol, dissimulation ou fraude envers son compatriote » (Lv 19,11). Et saint Paul recommande d'observer ce commandement par ces paroles : « Il ne faut pas donner prise au diable. Que celui qui volait ne vole plus ; qu'il prenne plutôt la peine de travailler de ses mains, au point de pouvoir faire le bien en secourant les nécessiteux » (Ep 4,27-28). Et il dit encore dans un autre texte . « Nous vous prescrivons, frères, au nom du Seigneur Jésus Christ, de vous tenir à distance de tout frère qui mène une vie désordonnée et ne se conforme pas à la tradition que vous avez reçue de nous. (...) Quand nous étions près de vous, nous vous donnions cette règle . si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. Or nous entendons dire qu'il en est parmi vous qui mènent une vie désordonnée, ne travaillant pas du tout mais se mêlant de tout. Ceux-là, nous les invitons et engageons dans le Seigneur Jésus Christ à travailler dans le calme et à manger le pain qu'ils auront eux-mêmes gagné » (2 Th 3,6.10-12).
Lucie, le cinéma, la télévision et les médias influencent notre perception des différentes identités, remettant souvent en question ou renforçant les stéréotypes existants. Si certaines représentations visent l'authenticité, d'autres retombent sur des clichés néfastes. En tant que spectateurs, nos attentes envers les médias vont au-delà du simple divertissement. Nous recherchons la validation Les images et les modes de vie glamourisés représentés dans les films peuvent engendrer des attentes irréalistes et des problèmes d’image corporelle chez les jeunes. Violence et agression : La violence explicite et les comportements agressifs dans les films peuvent désensibiliser les jeunes à la violence du monde réel et influencer leur comportement.
Dès les années 1930, la représentation cinématographique du vol est rattachée à la jeunesse à travers les débats sur la mauvaise influence que de telles images seraient susceptibles d’exercer sur les esprits juvéniles. On retrouve ici le même raisonnement qui inspirera la création d’un régime de censure cinématographique spécifique pour les mineurs dans l’ordonnance du 3 juillet 1945, c’est-à-dire que « d’une part ce qui sensibilise l’adulte sensibilise encore plus l’enfant, [et que] d’autre part ce qui touche tous les jeunes touche d’autant plus gravement les jeunes "fragilisés” ou en danger». Les ouvrages de Jean Bancal, rédacteur au ministère de l’intérieur, et de Marie Lahy-Hollebecque4, proche du Front populaire, insistent déjà pour protéger les adolescents de films qui risquent non seulement de les perturber mais aussi de leur inspirer des comportements répréhensibles. Pour Bancal, « des crimes et des délits sont commis par des mineurs souhaitant imiter des scènes de cinéma », quand, selon Lahy-Hollebecque, « l’influence du cinéma, jointe à celle d’une littérature de même ordre, détermine les courants de criminalité juvénile et est à l’origine de presque toutes les comparutions de jeunes délinquants devant les tribunaux d’enfants ».
L'Apôtre nous ordonne de ne pas nous joindre à ceux dont nous savons qu'ils ont de mauvaises habitudes, qu'ils transgressent les lois de Dieu, parce qu'ils peuvent nous entraîner sur de mauvais chemins et nous perdre. Et il nous exhorte à nous corriger si nous avons fait fausse route, en reprenant un travail honnête pour gagner notre pain de chaque jour et secourir notre prochain qui est dans le besoin.
Vierge pure 2
Lucie, un employé peut être accusé à tort de harcèlement sexuel ou de harcèlement moral par un collègue ou un subordonné. Ces accusations, même si elles sont fausses, peuvent gravement nuire à la réputation de l’employé et entraîner des sanctions disciplinaires ou même un licenciement.
La diffusion de rumeurs malveillantes sur un collègue, par exemple en affirmant qu’il a commis des actes répréhensibles ou qu’il est incompétent, peut nuire à sa réputation professionnelle et à ses perspectives de carrière. Ces rumeurs peuvent se propager rapidement dans l’entreprise, créant un environnement de travail toxique.
Les réseaux sociaux sont devenus un terrain fertile pour la diffamation. Un employé peut publier des commentaires désobligeants ou des accusations fausses sur un collègue ou un supérieur sur des plateformes comme Facebook, Twitter ou LinkedIn. Ces publications peuvent être vues par un large public, amplifiant les effets négatifs de la diffamation.
La diffamation du prochain, qui le prive de l'estime et de la confiance de ses semblables, est l'espèce la plus grave de vol qu'on puisse commettre, parce qu'on enlève à notre prochain ce qui a le plus de prix, à savoir sa réputation, son honneur, la confiance et l'estime de ses frères, le mettant ainsi dans des conditions difficiles pour sa vie privée, publique et sociale.
En ce jour fatidique où la vie physique de Jésus était en jeu, les habitants de Jérusalem ont eu l’occasion de demander la libération de Jésus ou de Barabbas, un criminel condamné. En surface, il y avait une apparence d’équité.
Ponce Pilate, le gouverneur romain de Judée, laissait le peuple de Jérusalem décider qui devait bénéficier d’un pardon.
Malheureusement, Jésus et les citoyens de cette ville antique ont été victimes d’une campagne efficace et mortelle. Les chefs religieux ont habilement mis au point leur plan visant à éliminer celui qui avait exposé leur hypocrisie et sapé leur position privilégiée dans l’esprit du peuple. Ils étaient en colère, et de leur point de vue ils étaient en droit d’agir.
Auparavant, Caïphe, souverain sacrificateur avait suggéré qu’il pourrait être nécessaire qu’un homme meure pour le bien de la nation (Jean 11:50-51). Cela semblait si noble et si patriotique !
Mais la plupart des gens n’avaient aucune idée de ce qui se passait vraiment et de ce qui allait arriver.
Puis, après l’arrestation de Jésus et son procès illégal qu’ils avaient tenu la nuit afin que la population ne puisse pas voir ou entendre ce qui se passait, les efforts déployés par les principaux sacrificateurs et les anciens ont pris une intensité accrue. Ils « persuadaient les foules de choisir Barabbas et de faire périr Jésus » (Matthieu 27:20).
À la fin de la journée, les chefs religieux avaient réussi. La foule avait été manipulée, et Jésus avait été mis à mort par crucifixion. Mais finalement, la vérité allait être révélée.
Aujourd’hui, les gens savent que Jésus de Nazareth a été mis à mort par jalousie et sur de fausses accusations. Lucie, le message nous aide-t-il aujourd’hui pour ces mêmes situations que nous pouvons encore vivre ?
Condamnant tout cela, Dieu déclare au pécheur : « Que viens-tu débiter mes commandements, qu'as-tu mon alliance à la bouche, toi qui détestes la règle et rejettes mes paroles derrière toi ? Si tu vois un voleur, tu fraternises, tu es chez toi parmi les adultères ; tu livres ta bouche au mal et ta langue trame la tromperie. Tu t'assieds,
Tu accuses ton frère, tu déshonores le fils de ta mère. Voilà ce que tu fais, et je me tairais ? Penses-tu que je suis comme toi ? Je te dénonce et m'explique devant toi » (Ps 50/49, 16-21 ).
Et le Psalmiste conclut : « Prenez bien garde, vous qui oubliez Dieu, que je n'emporte, et personne pour délivrer ! » (Ps 50/49,22).
Catéchisme de l'Église catholique
LE SEPTIEME COMMANDEMENT
Tu ne commettras pas de vol (Ex 20, 15; Dt 5, 19).
Tu ne voleras pas (Mt 19, 18).
Le septième commandement défend de prendre ou de retenir le bien du prochain injustement et de faire du tort au prochain en ses biens de quelque manière que ce soit. Il prescrit la justice et la charité dans la gestion des biens terrestres et des fruits du travail des hommes. Il demande en vue du bien commun le respect de la destination universelle des biens et du droit de propriété privée. La vie chrétienne s'efforce d'ordonner à Dieu et à la charité fraternelle les biens de ce monde. Au commencement, Dieu a confié la terre et ses ressources à la gérance commune de l'humanité pour qu'elle en prenne soin, la maîtrise par son travail et jouisse de ses fruits (cf. Gn 1, 26-29). Les biens de la création sont destinés à tout le genre humain. Cependant la terre est répartie entre les hommes pour assurer la sécurité de leur vie, exposée à la pénurie et menacée par la violence. L'appropriation des biens est légitime pour garantir la liberté et la dignité des personnes, pour aider chacun à subvenir à ses besoins fondamentaux et aux besoins de ceux dont il a la charge. Elle doit permettre que se manifeste une solidarité naturelle entre les hommes. Le droit à la propriété privée, acquise ou reçue de manière juste, n'abolit pas la donation originelle de la terre à l'ensemble de l'humanité. La destination universelle des biens demeure primordiale, même si la promotion du bien commun exige le respect de la propriété privée, de son droit et de son exercice. L'homme, dans l'usage qu'il en fait, ne doit jamais tenir les choses qu'il possède légitimement comme n'appartenant qu'à lui, mais les regarder aussi comme communes: en ce sens qu'elles puissent profiter non seulement à lui, mais aux autres» (GS 69, § 1). La propriété d'un bien fait de son détenteur un administrateur de la Providence pour le faire fructifier et en communiquer les bienfaits à autrui, et d'abord à ses proches. Toute manière de prendre et de détenir injustement le bien d'autrui, même si elle ne contredit pas les dispositions de la loi civile, est contraire au septième commandement. Ainsi, retenir délibérément des biens prêtés ou des objets perdus; frauder dans le commerce (cf. Dt 25, 13-16); payer d'injustes salaires (cf. Dt 24, 14-15; Jc 5, 4); hausser les prix en spéculant sur l'ignorance ou la détresse d'autrui (cf. Am 8, 4-6).
Sont encore moralement illicites: la spéculation par laquelle on agit pour faire varier artificiellement l'estimation des biens, en vue d'en tirer un avantage au détriment d'autrui; la corruption par laquelle on détourne le jugement de ceux qui doivent prendre des décisions selon le droit; l'appropriation et l'usage privés des biens sociaux d'une entreprise; les travaux mal faits, la fraude fiscale, la contrefaçon des chèques et des factures, les dépenses excessives, le gaspillage. Infliger volontairement un dommage aux propriétés privées ou publiques est contraire à la loi morale et demande réparation.
En vertu de la justice commutative, la réparation de l'injustice commise exige la restitution du bien dérobé à son propriétaire:
Jésus bénit Zachée de son engagement: «Si j'ai fait du tort à quelqu'un, je lui rends le quadruple» (Lc 19, 8). Ceux qui, d'une manière directe ou indirecte, se sont emparés d'un bien d'autrui, sont tenus de le restituer, ou de rendre l'équivalent en nature ou en espèce, si la chose a disparu, ainsi que les fruits et avantages qu'en aurait légitimement obtenu son propriétaire. Sont également tenus de restituer à proportion de leur responsabilité et de leur profit tous ceux qui ont participé au vol en quelque manière, ou en ont profité en connaissance de cause; par exemple ceux qui l'auraient ordonné, ou aidé, ou recélé. e septième commandement proscrit les actes ou entreprises qui, pour quelque raison que ce soit, égoïste ou idéologique, mercantile ou totalitaire, conduisent à asservir des êtres humains, à méconnaître leur dignité personnelle, à les acheter, à les vendre et à les échanger comme des marchandises. C'est un péché contre la dignité des personnes et leurs droits fondamentaux que de les réduire par la violence à une valeur d'usage ou à une source de profit. S. Paul ordonnait à un maître chrétien de traiter son esclave chrétien «non plus comme un esclave, mais comme un frère ..., comme un homme, dans le Seigneur»
Accueillons cet appel divin et soyons-y attentifs, parce que notre salut éternel est en cause. Mettons notre vie en accord avec Dieu par l'observance fidèle et constante de sa Loi et de sa parole qui est son Verbe, Jésus Christ, notre Sauveur : « Celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jn 5, 24).
Ave Maria !
Merci Lucie de nous avoir laissé tous tes écrits, ils nous sont très utile aujourd’hui !
Le Saint-Père nous demande de revenir sur la prière la plus familière et la plus intime du peuple de Dieu, le, Je vous salue Marie, particulièrement sur la demande, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs. Marie répond toujours à cette invocation, elle écoute nos demandes, nous bénit avec son Fils dans les bras, nous apporte la tendresse de Dieu fait chair.
Je vous salue Marie…. Nous vous donnons rendez-vous le samedi 27 septembre à 10h10, Lucie nous parlera du commandement: Ne pas porter de faux témoignages contre son prochain
- Prions le Seigneur, pour que nous aidions nos frères dans la souffrance, afin que celle-ci change de signe, au lieu d’être source de révolte elle devient chemin de rédemption.
Prions ensemble avant de nous quitter, afin de réaffirmer notre Foi, Je crois en Dieu…
Au nom du Père et du fils et du Saint Esprit, amen.
Vierge pure N°3 – Apparition Audio fin-Carillon de Fatima